RP : détente

Rappel du premier message :

- Nesco ! m'agaçai-je. Reviens ici !
À travers les 10 centimètres de neige, mon petit faisait l'abruti.
- Maman, je veux pas apprendre à chasser ! gémit-il.
- Nesco, tu as 11 mois ! tonnai-je.
Il soupira, se laissa tomber par terre. Je m'allongeai près de lui. Il se rapprocha de moi. Bientôt, une odeur nauséabonde envahit l'air.
- Un Anègre ! hurla Nesco.
Il hurla - petit hurlement strident -, et voulut s'enfuir en courant. Je l'attrapai par la queue. Ses yeux cobalt étaient affolés.
Surtout, ne pas s'affoler ! me dis-je.
- Maman, j'ai peur..., souffla Nesco.
- Qu'il essaye seulement de t'attaquer !

Faellis soupira. Ce petit n'allait pas lacher prise!
Eh bien... C'est compliquer. Commença t-il, sur un ton sérieux.
Il y a un petit bout de temps déjà, moi et ta mère nous nous entendions très bien, même plus que ça, si tu vois ce que je veux dire.
Eh puis, ta mère s'est rendue compte qu'elle t'attendait. Elle à alors... Rejoins la tribu des Oblancs... Ta tribu. Seulement voilà, elle ne voulait plus de moi, étant donner que j'étais un loup noir et qu'elle vivait parmi les blancs...
Le loup marqua une pause, attendant de voir si Nesco avait bien tout suivit.

Soudain, Keyra arriva en courant, grondant.
- Jamais ! Tu as tors, tu mens !
La louve regarda Nesco.
- Vois-tu, lorsque ton "père" et moi étions ensemble, je ne m'étais alors pas rendue compte que je te portais. Mon ventre ne gonflait pas... Ensuite, cet imbécile à décrété qu'il n'avait plus rien à faire avec moi parce que j'étais blanche. Puis, il m'a lâchement quitté. Après quoi mon nouveau compagnon que je pensais être ton père ne l'était pas. J'avais cru. Et finalement, vert de jalousie, ton idiot de père l'a tué.
Nesco tressaillit.
- Tu dois tourner la page, oublie cet amour fais-en de la haine, tu as l'air pitoyable, cracha Keyra à la figure de Faellis.
Elle tourna les talons, et alla s'allonger plus loin avec Nesco.

C'est toi qui es partie!
Et je n'ai rien fait, tu sais bien que ce sont mes guerriers qui l'ont tué.
Peut-être devrais tu laisser Nesco dire ce qu'il en pense.
Proposa Faellis.

Mais Nesco refusait de parler.
- J'ai pas grand chose à dire, fit Nesco.
Il haussa timidement les épaules.
- Je te laisse repartir avec Anthéa.
Dans sa bouche, le prénom sonna comme une insulte.

Acquiesçant, Faellis rejoignit son amie qui était déjà partie devant.
Il faut lui laisser le temps de digerer... Et de s'éxpliquer avec sa mère, songea t-il.
puis, il repris sa route, jusqu'à sont camp.